Le coaching, une opportunité pour optimiser les acquis d’une formation professionnelle
Un article sur Actualité de la formation paru le 12 mars 2015
“Le coaching professionnel est l’accompagnement de personnes ou d’équipes pour le développement de leurs potentiels et de leurs savoir-faire dans le cadre d’objectifs professionnels”, explique la Société française de coaching, la SFC, qui fédère près de 450 professionnels autour d’un code de déontologie.
Il faut dissocier le coaching dans un cadre professionnel des différentes offres orientées sur la vie privée (dans le champ sportif, etc.). Réservés aux hauts potentiels voici encore une dizaine d’années, le coaching professionnel s’est fortement développé depuis, avec un taux de pénétration dans le secteur public de plus de 60 % entre 2008 et 2010. Néanmoins, l’offre pour ces prestations, qui sont souvent assimilées à la formation professionnelle, reste peu structurée et quelques règles de prudence s’imposent avant de choisir un professionnel.
Si le coaching n’est pas assimilable à une formation professionnelle, cette pratique peut permettre d’optimiser le savoir théorique acquis à cette occasion. “Il permet d’acquérir une maturité professionnelle pour l’utilisation de techniques que maîtrise déjà un manager, comme la conduite de réunion, la prise de parole en public. L’objectif est de mettre en œuvre des savoirs acquis par la formation, à partir de sa personnalité.”
Si la proposition du coaching peut émaner de la direction ou d’un tiers, par exemple dans le cadre de l’entretien annuel avec un manager ou d’un bilan de compétences, il est indispensable que le bénéficiaire soit volontaire et prêt à faire un travail introspectif sur plusieurs séances. “Il faut avoir une relation de confiance avec son coach pour que cela apporte des résultats. La confidentialité est indispensable, même si les entreprises veulent toujours un retour sur investissement. Elles paient pour accroître l’efficacité managériale d’un cadre, elles fixent des objectifs, mais c’est le bénéficiaire qui doit communiquer sur les résultats du coaching”, poursuit Alix Foulard.
Bien Choisir son coach
La première recommandation pour bien choisir un coach est de s’orienter vers un professionnel qui souscrit au code de déontologie de la profession, porté par la SFC, dont le site revendique 250 praticiens accrédités. Trois prérequis sont indispensables pour être coach : premièrement, avoir une expérience du monde de l’entreprise et, dans l’idéal, avoir exercé plusieurs années des fonctions de responsabilité. Deuxième condition, avoir effectué un travail personnel d’ordre psychologique, une condition indispensable pour que le coach ait du recul sur ses propres émotions. Enfin, il doit être formé au coaching et aux techniques d’accompagnement.
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