ENTREPRISE : l’intérêt d’un coaching en entreprise
Dans le Parisien Économie du 24 novembre 2016 par Céline Chaudeau
Près de 9 entreprises sur 10 s’étant adressées à un coach pour leurs salariés auraient amorti son coût, voire plus.
« La plupart des manageurs se retrouvent à ce poste sans avoir appris à l’être, observe Nathalie Ducray. Or, on ne manage pas de la même façon selon qui on est, où on est ou qui on dirige… » Après une première carrière comme ingénieur grands comptes et directeur des ventes, cette ancienne cadre supérieure s’est reconvertie dans le coaching en entreprise et intervient désormais auprès d’entreprises pour accompagner leurs salariés. « Le problème en France est que le recrutement des manageurs se fait massivement sur le critère de la technicité, abonde Jean-Baptiste Ferrero, consultant et co-auteur du guide « Manager sans harceler » (Ed. Afnor). Vous montez en grade parce que vous êtes un bon commercial ou ingénieur, comme si le fait d’être un bon violoniste pouvait faire de vous un bon chef d’orchestre. Mais comme beaucoup de choses, cela s’apprend… »
L’intervention d’un coach en entreprise, loin d’être une généralité, séduit pourtant les intéressés. « Mon patron a vu la différence et moi aussi, témoigne Aurélie, chef de service dans un grand groupe hôtelier. Le recours à un coach m’a permis de travailler mieux. Je prends des décisions moins hâtives, je relativise certaines choses et je formule mieux certaines remarques auprès de mes collaborateurs.
« L’intérêt d’un coaching en entreprise peut être très large et ne doit pas seulement être limité au haut de l’organigramme, insiste Emilie Devienne, coach. On fait appel à un coach pour répondre à un objectif précis : apprendre à exprimer ses besoins, gagner en efficacité ou gérer son stress par exemple. »
Mais chacun doit ensuite respecter certaines règles. « Si la demande émane de l’entreprise, le salarié doit adhérer à la démarche, sinon cela ne sert à rien. En même temps, déontologiquement, ses futurs échanges avec le coach resteront confidentiels. » Autrement dit : l’entreprise peut espérer des bénéfices, mais pas un compte rendu détaillé des séances…
Reste enfin la question du budget alloué à ce soutien, généralement estimé entre 3 000 et 7 000 € par personne pour une dizaine de séances maximum. « Toute entreprise devrait préférer travailler avec des salariés épanouis, résume Jean-Baptiste Ferrero. Mais elle peut surtout entendre, d’un point de vue plus pragmatique, que le retour sur investissement est réel et souvent très important. » Nathalie Ducray confirme : « Selon une étude récente de l’ICF (International coaching federation), 86 % des clients interrogés affirmaient avoir au moins récupéré leur investissement. Et près de la moitié avaient observé un retour évalué entre 10 et 50 fois leur dépense… »
Lire un numéro du Parisien économie
Plaidoyer pour le coaching RSE du dirigeant
Dans les Echos du 22 novembre, par Constant Calvo
Tout dirigeant est amené à avoir recours au coaching stratégique afin de prendre de la hauteur, du recul et d’élargir son champ de vision. Le coaching RSE du dirigeant se situe dans cette perspective, il vise à l’accompagner dans ses réflexions décisionnelles et organisationnelles dont l’objectif est le comportement responsable de son entreprise dans la conduite des affaires.
Les difficultés du dirigeant d’entreprise dans la mise en place de la RSE ainsi que les obstacles auxquels ils se trouvent confrontés, sont souvent imputés à son déficit de leadership,…
Pour lire la suite de l’article
Le coaching veut être plus qu’une mode
Dans la Croix du 21 novembre par Vincent de Féligonde
Apparu il y a 25 ans, l’accompagnement des personnes pour favoriser le développement de leur potentiel professionnel est en vogue. Les coachs veulent défendre la rigueur de leur démarche.
C’est un métier à la mode. Cadres supérieurs en reconversion, « psys » attirés par le monde de l’entreprise, directeurs des ressources humaines (DRH) décidés à élargir leur champ de compétence : le coaching d’entreprise attire. Ce métier, qui consiste à accompagner des personnes ou des équipes pour favoriser le développement de leur potentiel professionnel, fait aujourd’hui l’objet d’une cinquantaine de formations, y compris universitaires.
Pour lire la suite de l’article
Google+
0 réponse to “Quand la presse parle (bien) du coaching en entreprise”