Les mots que nous utilisons ont beaucoup d’impact sur notre qualité de vie.
En ce début d’année, si vous prenez de bonnes résolutions tant personnelles que professionnelles vous allez avoir besoin d’un « truc » pour vous aider à tenir le cap.
C’est à vous et à personne d’autres d’apprécier votre évolution. Votre entourage ne remarquera probablement pas, dans un premier temps, de changement notable. Ne comptez donc pas sur lui pour vous encourager mais sur vous et utilisez un vocabulaire adapté.
Certains mots sont destructeurs, d’autres sont stimulants. Si on vous dit : Oh ! Comme vous avez l’air en pleine forme aujourd’hui, cela n’a pas le même impact que si on vous dit : Oh ! Vous avez vu la tête que vous avez, vous avez vraiment mauvaise mine.
Un lexique à d’utiliser :
A ne pas dire |
A dire |
Je ne peux pas | Je ne veux pas |
Je devrais, il faudrait que, il n’y a qu’à | Je pourrais |
Ce n’est pas ma faute | Je suis responsable, c’est de mon fait |
C’est un problème | C’est une chance ! |
J’espère | Je sais |
Si seulement | La prochaine fois |
Que vais-je faire ? | Je vais assumer |
C’est affreux ! | C’est un bon apprentissage |
Je ne suis jamais satisfait | J’ai envie d’apprendre |
La vie est un combat | La vie est une aventure |
Tu es… comme ceci ou cela | Je n’aime pas quand…. |
Je ne veux pas
En exprimant cette phrase, vous avouez votre impuissance et admettez n’avoir aucun contrôle sur le déroulement des choses. En disant je ne veux pas l’action reste dans le domaine du possible. Elle demeure accessible si vous y mettez un peu du vôtre.
N’oubliez pas que notre subconscient reçoit le message je ne peux pas comme un aveu de faiblesse même si votre refus est motivé par des raisons très tangibles. Il existe en Angleterre un homme sans jambes qui est danseur professionnel depuis 15 ans et qui se destine à devenir chorégraphe. Imaginez s’il avait dit, je ne peux pas.
Notre cerveau n’est pas programmé pour intégrer des subtilités sémantiques, il enregistre tout simplement. Quand vous dîtes à un ami : Je ne peux pas venir à ton dîner ce soir car demain j’ai une réunion impromptue et je dois prendre l’avion très tôt ; votre cerveau traduit : je ne peux pas = je refuse ce dîner parce que j’ai peur d’y aller. Difficile d’expliquer ces subtilités complexes quand on vous invite. En revanche nous pouvons envoyer à notre cerveau un message constructif et percutant qui lui indique nos priorités avec clarté. Exemple : Je serai vraiment ravi de venir dîner mais j’ai une réunion très importante demain et si je souhaite me couche tôt. J’espère que ce n’est que partie remise. Vous choisissez ici l’issue qui favorise votre épanouissement.
Je pourrais
Devoir et falloir sont autant de vecteurs de culpabilité et de contrariété qui émaillent nos propos : je devrais faire plus de sport, je devrais arrêter de fumer, je devrais manger moins, je devrais voir mes enfants plus souvent… Ils constituent l’antithèse du pouvoir et de la maîtrise que vous voulez exercer sur votre existence. De la même façon on peut choisir d’envoyer un message positif à notre cerveau.
Exemple : Plutôt que de dire je devrais aller voir ma mère mais j’ai envie d’aller au cinéma. Vous pouvez dire : Aujourd’hui j’ai le choix entre aller voir ma mère et aller au cinéma. Mais le film risque d’être retiré de l’affiche donc je passerai demain ou la semaine prochaine chez ma mère.
Je suis responsable
Quand on dit : ce n’est pas ma faute, on se met en position de victime. Vous avouez que vous n’êtes en rien responsable de la situation. En pensant que nous sommes responsable de ce qui nous arrive, nous pouvons garder le contrôle de la situation. Nous affirmons notre maîtrise sur nous même et nous aurons moins d’angoisses. Exemple : ce n’est pas ma faute si je suis tombée malade. Dites plutôt :
C’est de mon fait si je suis tombée malade, je n’étais pas assez couvert en sortant ou j’ai trop mangé, bu…
La prochaine fois
Si seulement sonne comme un aveu d’impuissance. La prochaine fois permet d’entrevoir que nous avons tiré un enseignement et que nous pourrons réagir d’une autre façon dans l’avenir.
Exemple : Si seulement, je ne lui avais pas dis cela, dîtes plutôt : J’ai compris qu’il était sensible et la prochaine fois je ferais plus attention à comment lui dire les choses
Je vais assumer
Qu’est ce que je vais faire ? Sonne comme une jérémiade. Nous possédons tous des ressources dont nous n’imaginons même pas l’existence. Dîtes-vous : Je sais que je vais assumer, je ne me fais aucun souci. Exemple : vous êtes licencié. Je me suis fait licencier, OK je sais que vais assumer la situation.
Cela me permettra de retrouver un meilleur job, faire un break, entamer une formation, prendre mon temps….
C’est un bon apprentissage
Ce c’est affreux qu’on entend à tout bout de champs est utilisé à tord et à travers. C’est affreux, j’ai perdu mon portefeuille, j’ai eu un accrochage en voiture, j’ai prix 3 kilos… Est-ce à ce point épouvantable ? Convenons-en, c’est contrariant mais on dramatise souvent pour des futilités. En bon greffier, notre subconscient consigne cela dans « le grand livre intérieur des désastres, échecs et catastrophes » alors que ce n’est qu’une péripétie de la vie dont nous pouvons faire un apprentissage. Lequel ? Chaque expérience peut-être source d’un bon enseignement.
En éliminant de notre langage ces expressions négatives, nous allons faire d’une pierre deux coups :
Nous aurons une meilleure image de nous-même et transformerons la façon dont les autres nous voient. Si vous constatez que vous êtes en pleine autocritique, quelle qu’en soit la raison : Arrêtez ! Cessez de pester contre vous-même. Eliminez de vos paroles et pensées les mots : nul, stupide, bête, idiot, étourdie, maladroit, affreux, petit, mais…
Ainsi vous vous estimerez plus en cessant de vous critiquer et atteindrez plus facilement vos objectifs de vie. Paroles de coach !
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