La Société Française de Coaching, première organisation professionnelle représentative du coaching en France, fait part des résultats de la table-ronde internationale : « Managing crisis, coaching in times of crisis » qui s’est tenue lors de sa 1ère Journée d’Etude Internationale, en novembre dernier, à Paris.
La crise internationale correspond dans tous les pays à un changement de société rapide et irréversible et se traduit ainsi :
En Chine : par une croissance à deux chiffres, une position de leader de l’Asie et une économie parmi les plus puissantes au monde. Elle prend la forme d’une crise de société incarnée par des changements effrénés, des jeunes actifs de 25-30 ans confrontés à des challenges surdimensionnés, au burn-out et en proie à de fortes pressions familiales, en vue de leur réussite professionnelle.
En France : comme une transformation de la société plutôt qu’une crise (puisqu’elle perdure depuis plusieurs décennies) et qui offre l’opportunité de s’interroger sur la responsabilité sociale dans les entreprises.
En Suisse : la crise correspond à un taux de chômage de 2,9 %, à des projets en suspens dans les entreprises depuis 2 ou 3 ans, à la confrontation à des vagues jusque-là inconnues de licenciements et, en réaction, à l’émergence de la notion de bien-être en entreprise.
En Allemagne : il est aussi question de crise dans les entreprises alors que les performances micro et macro-économiques restent notables. La notion de crise conduit outre-rhin à l’émergence d’une nouvelle culture d’entreprise privilégiant la communication.
En Suède : les pouvoirs publics ont transformé la menace de la crise en opportunité en incitant les employés à faire du coaching pour changer de métier, avec succès
Du côté du coaching professionnel, en dépit des progrès accomplis et des efforts constants des organisations professionnelles locales, la confusion et l’absence de lisibilité suffisante sur la qualité et le sérieux des prestations pour les entreprises subsistent. Ces deux tendances parallèles impliquent dans tous les pays :
Un besoin grandissant de coaching professionnel par les entreprises, leurs managers et collaborateurs pour s’adapter aux changements de toutes natures qu’elles ont à traverser.
En Afrique du sud, par exemple, la fin de l’Apartheid met aujourd’hui aux commandes des entreprises de jeunes Managers noirs, mal préparés par leur environnement aux responsabilités et qui ressentent le besoin d’être coachés. En Chine, le développement rapide de l’économie a propulsé à des postes de direction des jeunes gens issus de milieux modestes et qui ont besoin d’être accompagnés par des coachs. En Hongrie, le social coaching est en vogue pour faciliter le retour à la vie active de nombreux chômeurs.
Un besoin grandissant d’accréditation et de certification par les coachs professionnels et de promotion de leur métier.
Dans tous les pays, les organisations professionnelles oeuvrent en faveur de standards reconnus partout et immédiatement compréhensibles par les entreprises. Cette « universalisation » des standards, se traduit par des échanges soutenus entre les pays et les organisations existantes. En France, par exemple, les présidents des 3 principales associations de coaching se retrouvent désormais régulièrement pour échanger des idées et confronter leurs points de vue.
A l’issue de la table-ronde, il apparait que le coaching professionnel exigeant et de qualité, délivré par des professionnels rigoureusement formés et accrédités, soit une réponse adaptée, quel que soit le pays, aux attentes des entreprises confrontées à des scénarios de crise aux causes et formes variées.
Google+
0 réponse to “COACHING EN TEMPS DE CRISE : RESULTATS JOURNEE D’ETUDE SFC”