Nouvelles fonctions, conflit avec un collègue, stress… Le coaching peut vous aider. Nos conseils pour convaincre votre patron de le financer.
Comment ça, vous ne connaissez pas de coach ? Vous voulez dire que vous n’en avez jamais consulté ? Vous ne seriez pas en train de vous laisser un peu aller sur le plan professionnel, vous ? Non, on ne plaisante pas ou à peine. Au train où vont les choses, un cadre sans coach sera bientôt aussi incongru qu’un metteur en scène newyorkais dépourvu de psy. PSA,Total, Thales, L’Oréal, EDF…désormais 90% des entreprises du CAC 40 en proposent à leurs managers, selon le Syndicat des organismes de conseil (Syntec).
Parti des grandes entreprises, le mouvement se démocratise rapidement. Alors la prochaine fois que vous serez confronté à une difficulté professionnelle, plutôt que de ressasser, stresser et casser les oreilles de votre conjoint le soir avec vos sempiternels «problèmes de boulot», pensez à demander un coaching. Voici comment l’obtenir et en profiter un maximum.
Dans quelle situation un coach est-il utile ?
Une sorte de psy qui connaîtrait le business et serait payé par la boîte pendant des mois, voire des années, pour écouter vos états d’âme et vous conseiller dans tous les domaines ? Ce serait sans aucun doute formidable mais, à moins d’être un P-DG du CAC 40, oubliez cette formule de luxe aussi appelée «coaching de dirigeant».
Pour bénéficier d’un accompagnement, le commun des cadres doit avoir à surmonter un problème précis. «Et strictement professionnel», prévient Robert Zuili, du cabinet Excelia. Exemple : vous êtes incapable de communiquer avec votre nouveau boss ? C’est pour le coach. En revanche, si vous avez un problème avec l’autorité en général ou si vous vous interrogez sur le sens de la vie, vous devrez sonner à une autre porte.
Le cas le plus fréquent de recours au coaching est très concret : la prise de nouvelles fonctions. L’objectif est alors d’aider le cadre à prendre la tête de sa nouvelle équipe et à assumer pleinement ses responsabilités sans stress excessif. Jean L., manager dans le cabinet d’audit Mazars, était ainsi angoissé à l’idée d’être promu au rang d’associé. «Six séances m’ont suffi pour me projeter dans mon futur poste et relativiser les enjeux», témoigne-t-il.
Autres bons «candidats» au coaching : les personnes dont la progression de carrière est entravée par le stress ou par une mauvaise gestion des priorités. «C’est typiquement le symptôme d’un sur investissement professionnel. Il est plus fréquent chez les femmes, qui en font souvent trop pour prouver ce qu’elles valent», explique Annie Cattan, du cabinet Pragmaty.
Il y a quelques mois, Caroline Kieffer, assistante de direction au sein d’une caisse de prévoyance, était dans ce cas. «Je ne comptais pas mes heures et prenais chaque remarque personnellement», se rappelle-t-elle. Patrick Amar, son coach, lui a fait comprendre qu’elle mêlait affectif et professionnel, et l’a aidée à prendre de la distance.
Troisième cas de figure, un peu plus rare : le coaching de résolution. L’accompagnement vise dans ce cas à régler une difficulté de communication ou même un conflit entre le coaché et son supérieur hiérarchique ou un membre de son équipe. Le problème est souvent lié à un blocage. Le rôle du coach est alors de l’identifier, ce qui prend généralement cinq ou six séances
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