Une nouvelle étude réalisé auprès de 60 DRH
Quelles en sont les grandes conclusions de cette étude ?
Il apparait que la profession est connue par 75% des DG et 100% des DRH. La moitié des DRH interrogés sont eux-mêmes formés au coaching. Les objectifs et caractéristiques du métier sont bien appréhendés même si, parfois, la frontière est floue avec les autres métiers d’accompagnement. De façon générale, le coaching est perçu comme un outil de développement qui permet de trouver les solutions en soi sans pour autant remplacer le rôle du manager.
A qui s’adresse le coaching aujourd’hui ?
Principalement aux dirigeants à 80%, aux managers et aux hauts potentiels. 40% des DG et 70% des DRH connaissent le coaching d’équipe, lequel est l’apanage des comités de direction et des Comex. Ce type d’accompagnement est très souvent utilisé en cas d’urgence, ou pour fédérer autour d’une vision stratégique. Enfin, le coaching d’organisation a été très peu cité par les DRH et DG. Il est, pour l’instant, pratiqué uniquement dans les grandes entreprises.
Et concernant le choix du coach ?
Etant donné que les DG et DRH voient le coach comme un partenaire qui challenge et aide à la décision, ce dernier se doit d’avoir, au regard de la cible interrogée, une double expérience ; à la fois en entreprise où son parcours se doit d’être significatif et réussi, et aussi en coaching. Si les DG jugent que le coach doit être plutôt externe, les DRH estiment qu’il doit être avant tout formé, supervisé et avoir fait un travail personnel.
Le type de demandes a-t-il évolué ces dernières années ?
Oui. La pression et le stress sont aujourd’hui omniprésents dans les entreprises. Les changements permanents en raison des réorganisations et des fusions, de l’impact du digital et des nouvelles générations, entraînent des bouleversements de carrières. De fait, la demande est plus forte.
L’étude a-t-elle pointé des faiblesses de cette profession ?
Si les besoins en termes de coaching vont croissant, RH et DG s’accordent à vouloir une profession plus structurée et plus professionnalisée. Compte tenu du nombre de coachs présents sur le marché, l’offre n’est pas toujours lisible et le métier risque de perdre en crédibilité. Il est alors indispensable de savoir choisir le bon coach, au risque que l’entreprise retienne un autre type d’accompagnement, et aussi de repenser la dénomination du coaching de dirigeant.
Pour cela il faut se référer aux critères de choix d’un coach ici
Pour en savoir plus sur cette étude
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