Pourquoi le coaching rend heureux au travail ?
Le coaching agit sur le mental et sur le corps du coaché, processus qui libère les endorphines du bien-être
La force du coaching vient notamment de la manière dont il regarde le coaché. La neutralité bienveillante et le postulat que le coaché a les ressources en lui, désinhibe la personne qui se voit libérée du jugement et de son manque d’expérience ou de savoir-faire. Ce regard génère des émotions positives qui neutralisent et réduisent le cortisol et l’adrénaline engendrés par le stress du jugement du manager. Or on sait que ces deux agents chimiques créés par le cerveau inhibent les capacités des individus. Le coaching, lui libère l’ocytocine (chimie de l’attachement) car il crée un lien fort : celui de la relation de coaching.
C’est par cette relation que le coaché va pouvoir opérer les changements rapides et se sentir de plus en plus épanoui car en conscience de lui-même. Il sera à même de prendre des décisions plus pertinentes et plus en accord avec lui-même.
Le coaching guide vers les ressources, déclenchant la montée en performance individuelle et collective.
Le coaching et plus particulièrement le coaching systémique permet d’amener une personne ou un collectif d’un point A à un point B plus rapidement et plus durablement. Pour cela, le coaching fait émerger les ressources que la personne ou le collectif a en elle ou lui, lui montrer ses forces et ses limites dans la situation donnée, faisant de ces dernières des opportunités de se relier aux autres et d’entrer dans un système vertueux qui au final permettra d’aller plus vite, plus loin et plus durablement que si l’on avait essayé tout seul.
L’impact du coaching concoure largement à l’amélioration voire à la stimulation de l’énergie collective. En se connaissant mieux, le coaché interagit mieux avec les autres, trouve mieux sa place et peut être plus flexible. En coaching systémique d’une équipe, l’effet miroir révèle le « système » qu’est une équipe à lui-même, lui permettant d’en identifier les forces et limites, d’en comprendre le fonctionnement pour le faire évoluer. Le 21ème siècle est le siècle du cerveau, c’est aussi celui où l’on cherche à introduire le bien-être dans l’entreprise. Et si aujourd’hui tant d’entreprises se cassent les dents sur ce volet, une des solutions pourrait bien résider dans le coaching.
Le coaching travaille et optimise la relation à l’autre, clé du bonheur
Comment va-t-il sur le terrain du bonheur ? le coaching s’intéresse à la manière dont la personne entre en relation avec un système relationnel (une équipe, une organisation, soi) et permet d’éclairer des mécanismes relationnels lié à une personnalité. Cette personnalité s’exprime au travers de comportements plus ou moins conscients et plus ou moins adaptés à la situation. Pour ce faire, le coaching utilise la méta position qui permet de faire prendre conscience au coaché de la manière dont sa personnalité et ses comportements participent à la construction d’une relation. Le coaching agit ainsi sur la relation, une entité à part entière. Jacques SALOME l’avait symbolisé en parlant du 1+1=3. Par la prise de conscience, la position neutre ou basse, le coaché peut comprendre ces mécanismes et en même temps littéralement s’observer.
Le coach éclaire des comportements dont son client n’a pas conscience et dans lequel il se sent plus en harmonie avec lui-même transformant ainsi progressivement ses relations à autrui. Ce travail permet de développer une harmonie intérieure plus forte car plus respectueuse de ses valeurs et une empathie plus forte avec son environnement créant ainsi des relations plus constructives et plus satisfaisantes.
Le coaching crée du sens
Si le bonheur affectif se mesure par rapport à la quantité d’émotions positives et négatives déclarées sur une journée, il comporte aussi une dimension cognitive que l’on mesure sur 3 dimensions :
- L’autonomie de la personnalité,
- Le contrôle de son environnement,
- Le sens donné à sa vie.
Le coaching agit sur ces 3 dimensions. La connaissance de soi permet plus d’autonomie, elle améliore la capacité à cerner et assumer ce qui est important pour soi redonnant le choix par rapport à un environnement auquel il devient possible de consciemment s’ajuster plutôt que de le subir. La possibilité de reprendre une forme de contrôle de sa vie émerge alors. Ce pouvoir repris sur sa propre vie est générateur de mieux être. Enfin, le coaching pose la question du sens, des valeurs et de l’accomplissement jouant directement sur le 3ème facteur cognitif mentionné.
Les processus de réflexion mis en œuvre lors d’un coaching donnent à la personne coachée des outils de prise de recul qui permettent aussi de réfléchir à son équilibre pro/perso. Les recherches menées par Martin SELIGMAN, l’un des pères de la psychologie positive et Jacques Lecomte montrent que lorsqu’un travail fait sens et que la personne est en situation de faire des choix conscients, elle améliore la pertinence de son action et de ses décisions s’ajuste mieux à son environnement et de fait s’implique davantage. L’ensemble de ces aspects génère plus de performance.
Le coaching est préventif
Je conclurai que le coaching est tout à fait pertinent dans l’entreprise. Pratiqué dans les règles de l’art, dans sa vocation et dans les conditions éthiques prévues par les différents codes de déontologie, il contribue très largement à créer des conditions de bien être et de performance. C’est donc un allié précieux du manager débordé et harassé de reporting en tout genre, c’est un outil qu’il faut de plus en plus utiliser en amont de tout changement et dont il faut réduire l’utilisation symptomatique. Si l’on en revient à son origine sportive, les coachs en tennis n’interviennent pas après un match perdu. Ils préparent leurs joueurs pour gagner le match suivant et ce dans la durée.
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