Revue de presse
Les pouvoirs publics se mobilisent contre les sectes – Les échos du 20 mai
Les sectes continuent de gagner du terrain en France. Selon les chiffres du rapport annuel de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), publié hier, 500.000 Français seraient victimes de ces dérives, de façon directe ou indirecte. Et on dénombre aujourd’hui près de 600 mouvements sectaires en France, alors qu’ils n’étaient que 200 environ il y a quinze ans. Les deux secteurs les plus touchés par ce phénomène sont la santé, avec la multiplication des organismes proposant des cures de psychothérapie, et celui de la formation professionnelle, où les mouvements sectaires profitent de l’engouement pour le « coaching » et le développement personnel. Dans les deux domaines se mêlent sans distinction les vrais professionnels et les charlatans. Pour lutter contre ces dérives, les ministères sont décidés à prendre des mesures. Celui de la Santé a d’ores et déjà mis en place un « groupe d’appui technique » pour recenser toutes les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique. Celui du Travail, de son côté, planche sur un projet de loi réformant les conditions d’agrément des organismes de formation (une simple déclaration en préfecture suffit pour le moment). Enfin, le président de la Miviludes, Georges Fenech, s’est dit hier favorable à l’instauration d’un référentiel des mouvements sectaires qui serait accessible aux professionnels et aux élus (magistrats, policiers, maires…).
Pour prévenir ce type de dérives, les entreprises qui recrutent des coachs externes ont mis en place des critères stricts dont les plus fréquemment retenus sont :
1. Le coach a reçu une formation spécifique au coaching reconnue par la profession
2. Il possède d’autres certifications complémentaires sur des modèles éprouvés (PNL, AT, MBTI, PCM, LSII, 360°, DNLA …)
3. Il est membre d’une fédération professionnelle et adhère au code déontologique
4. Il a une supervision permanente, obligatoire et assurée par un professionnel
5. Il a effectué un travail thérapeutique sur lui
6. Il n’est pas expert d’un secteur professionnel, ce n’est ni un conseil, ni un mentor
7. Il continue à se former et reste en veille afin d’apporter une prestation de très haute qualité
8. Il a lui-même une expérience professionnelle longue dans le monde de l’entreprise
9. Il est conscient de l’intérêt du travail en réseau qui est le seul à garantir une vue de l’esprit plus large, une connexion à un marché cohérent et enfin une ressource si le besoin s’en fait sentir
10. Il utilise une méthode fondée sur des principes simples :
– L’Art du questionnement
– L’écoute active
– La reformulation et le recadrage
– Le feedback positif
– La prise de conscience (insight)
– La considération inconditionnelle positive
– La position basse
11. Il adhère à des valeurs nobles et veille chaque jour à préserver et défendre le coaching comme un métier à part entière, exigeant et demandant de réelles qualités et compétences
12. A travers ses actes, il fait reconnaître cette profession conduite par des acteurs de haut niveau
http://www.lesechos.fr/info/france/4866328-les-pouvoirs-publics-se-mobilisent-contre-les-sectes.htm
Lire le rapport de la miviludes Miviludes
Le Dalai Lama donne ses conseils de sagesse aux managers
http://blogs.lexpansion.com/lescadressurledivan/2009/06/interview-du-dalailama-mes-con.php
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