Au pays d’UBU roi. J’ai voulu au mois de juillet déposer une nouvelle marque à l’INPI qui regrouperait uniquement mon activité de coaching de Dirigeants et d’équipes. J’avais déposé en avril 2004, la marque Institut du SELFCOACHING sous les classes 35 – 38 – 41.

Depuis le coaching a fait du chemin et il est recommandé de déposer sa marque dans les classes

35 : Gestion d’affaires commerciales, conseils en organisation et direction des affaires…

38 : Education, formation et une toute nouvelle classe créée pour la circonstance

41 : Coaching dont voici la définition exacte : « conseil en communication par le questionnement, conseil en orientation professionnelle par le questionnement, aide à la direction des affaires des entreprises pour les dirigeants. Formation des managers par le questionnement. Soutien psychologique. »

Imaginez ma stupeur ! Je découvre que pour l’Inpi je ne suis pas un coach mais un conseiller en communication ! Que je fais de l’orientation professionnelle !!!!! Et que je suis formatrice !!

Je refuse de remplir ainsi le formulaire qui m’est proposé et rédige à la place :

Coaching : accompagnement de personnes ou d’équipes pour le développement et l’amélioration de leur potentiel et de leur savoir faire dans le cadre d’objectif professionnel et personnel à savoir : accompagnement en communication par le questionnement, accompagnement en orientation de carrière par le questionnement. Accompagnement à la direction des affaires des entreprises pour les dirigeants par le questionnement. Accompagnement de managers par le questionnement.

Et bien, je n’ai pas obtenu gain de cause. Par un courrier reçu ce jour, l’INPI m’informe

que : « le terme accompagnement est trop vague pour  permettre à tout tiers de déterminer de façon immédiate, certaine et contante la portée du dépôt. Ces termes doivent être supprimés et précisés par les mentions suivantes « conseil en communication… conseil en orentation…

La page suivante de votre demande a donc été reformulée par les soins de l’INPI dans un souci de clarté et dans un souci d’une meilleure délimitation du champs d’application de votre marque ».

Si un organisme comme l’INPI n’a pas compris ce qu’est notre métier, la question que je me pose est : Comment faire (re)connaître notre métier de coach comme n’étant ni un conseiller, ni un formateur, ni un expert ? Le chemin est encore long.