Quand les DRH s’attaque à l’invasion de l’e-mail
Comment peut-on se libérer des e-mails ?
Des e-mails professionnels que l’on consulte le soir, le dimanche ou pendant les vacances pour ne pas être débordé au retour de congé, nombreux sont les salariés qui ne se déconnectent jamais de leur travail. Par choix ou par obligation ? 71 % des cadres déclarent regarder leur e-mail professionnel le soir ou en congé. 76 % estiment que les outils numériques ont un impact négatif sur leur vie personnelle selon une étude d’avril 2015 du cabinet Deloitte.
Le droit à la déconnexion, prévu par le projet de loi du travail El Khomri, est un des rares chapitres du projet de loi sur la refonte du code du travail qui soit attendu favorablement par l’ensemble des partenaires sociaux, salariés comme employeurs. La connexion permanente des salariés comporte un coup et un risque juridique pour les entreprises d’abord parce que l’inflation des e-mails à un impact économique sur la productivité des salariés, dont les tâches sont sans cesse interrompus, mais aussi parce que l’irruption des nouvelles technologies a fait exploser le temps de travail.
En Allemagne, Volkswagen a donné un premier exemple. Le groupe automobile a imposé, en 2011 à 1000 salariés, un blocage de l’accès à la boîte mail de leur smartphone entre 18h15 et 7h.
Nous avons déjà parlé dans ce blog des exemples d’entreprises qui se fixent et comme objectif zéro e-mail. Nous préconisons aux responsables des ressources humaines de se former afin d’organiser des journées ou des demi-journée de travail sans e-mail. L’initiative à une vertu pédagogique pour inciter les salariés à reprendre le contrôle de cet outil. Savez-vous aussi que dans l’e-mail ne passe que 7 % de la communication ? Ce qui entraîne imcompréhension dans la communication et stress entre collaborateurs et manageurs.
Il faut apprendre aux manageurs à ne pas envoyer d’e-mails en dehors des heures de travail. Et aussi à ne pas répondre immédiatement aux e-mail. En tant que coachs, nous encourageons les manageurs à indiquer dans leurs e-mails : « Mon mail n’appelle pas de réponse immédiate ». Nous pouvons aussi vous aider à définir une charte de savoir-vivre entre collaborateurs.
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