Les Echos – 04/04/2012
La rencontre coaché/coach doit-elle être juste un moment où le premier se « ressource » et panse ses plaies grâce à l’écoute bienveillante du second ? Ou plutôt une phase plus vive de confrontation de laquelle peut surgir une autre façon de penser le monde ?
Dans un monde ou domine souvent la violence sous toutes ses formes, y compris dans l’entreprise, la rencontre avec le coach ne doit pas être une sorte de baume à panser les plaies et son cabinet un havre de paix sécurisé et convivial pour manager fatigué et usé, estime Florence Lautrédou, coach et psychanalyste. Ce serait en effet une erreur. Une telle position, déphasée et irréelle, va à l’encontre des qualités de pugnacité, de combativité et de vigilance qui sont le lot quotidien du manager. Et la nature commune de nos relations dans la vie. Ce moment doit se situer au delà de la flaterie de l’ego. Elle recommande plutôt une forme d’affrontement, de confrontation thérapeutique, sans complaisance commerciale, afin de remettre en cause une vision trop assise du monde.
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1 réponse to “PLAIDOYER POUR LA CONFRONTATION EN COACHING”
28 mai 2013
NadaEntièrement d’accord avec vous Christine; confronter dans l’alliance est tout à fait ce que devrait proposer le coaching. Est-ce une obligation de heurter pour prétendre réussir. Travailler dans le « et » « et » et non dans le « ou » « ou », ne me parait pas une complaisance commerciale mais tout naturellement juste.