La clarification du rôle de superviseur
La SFCoach a mené l’enquête auprès de ses adhérents
Suite à une grande enquête nationale menée durant l’année 2015 auprès de ses membres, la Société Française de Coaching (SFCoach) a présenté sa position officielle sur le rôle du superviseur.
Il s’agit, pour l’organisation professionnelle SFCoach, de clarifier l’action du coach et celle du superviseur. Rappelons que, comme la plupart des métiers d’accompagnement, le coaching professionnel implique le recours à un dispositif de supervision*.
Le client du superviseur est un coach
Pour la SFCoach et ses membres, il apparait donc que la différence entre la posture du coach et celle du superviseur se situe essentiellement au niveau du client. Ainsi, pour le coach, le client est un manager d’entreprise ou un acteur interne à l’organisation ; pour le superviseur, le client est un coach.
Le superviseur est en position seconde par rapport à la relation que le coach entretient avec le (la) coaché (e) et son organisation. Il est donc moins exposé aux tensions multiples et directes de la relation de coaching.
Sa position seconde lui permet de s’ouvrir aux récits du coach concernant sa relation au coaché dans le but d’accompagner le coach à la découverte de ce qui le surprend, le gêne ou ne le satisfait pas dans sa relation au coaché, et cela dans un esprit de recherche entre collègues.
La posture du superviseur est celle du coach
L’expérience professionnelle du superviseur, l’intériorisation de ses savoirs théoriques, son empathie, sa capacité à refaire à chaque fois « l’innocent » c’est-à-dire à proposer au coach une écoute inconditionnelle sans préjugé, la qualité apaisée de la relation, la recherche confraternelle de ce qui se passe pour le coach dans sa relation au coaché, tous ces éléments constituent la posture du superviseur qui n’en font ni un expert ni un maître.
C’est le coach, qui par son choix et sa décision, crée la légitimité du superviseur qui, lui-même, s’autorise en conscience à accepter et tenir cette posture.
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