Au sommaire cette semaine : C’est la rentrée !

–        Les conférences

–        La revue de presse

–        Dossier : Y a-t-il un vraie crise de la valeur travail en France ?

Les conférences : J’interviens pour le Réseau ENSAE au féminin  
Le vendredi 8 septembre de 8 h 15 à 10 heures au Laduree Bonaparte, 21 rue Bonaparte 75006 PARIS M° Saint-Germain autour du thème Femmes, pourquoi avons-nous besoin d’un coach ? J’y traiterai aussi de la question de la place des femmes en entreprise en y apportant mon point de vue du coach et d’ex dirigeant d’entreprise.
Valérie PASCAL, coach et consultante a réalisé récemment une étude qualitative auprès de cadres dirigeants français sur le rôle de l’inspiration dans le management en général et la prise de décision et interviendra sur  » LE MANAGER, LE COACH ET L’INSPIRATION  »  Le Jeudi 14 septembre 2006 de 18h30 à 20h30 au Centre BERNANOS 4 rue du Havre 75009 Paris, Métro: Saint Lazare RER: Auber

Revue de Presse : 2 articles ont attiré mon attention cette semaine :

–        Dans Courrier cadre du 24 août au 6 septembre un bon article sur le life coaching «  S’offrir un coach, rien que pour soi ». Les journalistes font des progrès : les définitions sont claires et pour une fois toutes les fédérations professionnelles sont citées. Un mauvais point pour les coachs qui continuent à proclamer que le coaching agit sur le comment alors que les psychothérapies sur le pourquoi. Allez Mesdames les coachs encore un effort et reliser l’article sur radiocoaching sur « Coaching ou thérapie Brève ? »

–        Dans le Monde du 1^er septembre un article de Thomas Philippon, Economiste et professeur assistant à New York University sur « La vraie crise de la valeur travail » dont je traite dans le dossier « spécial rentrée ». http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-808239,0.html

Dossier : Y a-t-il un vraie crise de la valeur travail en France ? DigestLa World Value Survey, enquête internationale sur les valeurs et les attitudes des citoyens de plus de 80 pays a posé deux questions qui portent sur la valeur travail : « Quelle est l’importance du travail dans votre vie ? » et « Est-il important d’apprendre à vos enfants à travailler dur ? »  La France est 30^e sur 80 pour l’importance du travail, en tête des pays riches, devant les Etats-Unis et loin devant le Danemark et l’Angleterre.  La France est 47^e sur 80 pour l’importance d’enseigner aux enfants à travailler dur, une position comparable à celle des Etats-Unis et du Canada, devant la plupart des autres pays européens. Par ailleurs, les enquêtes de la Sofres montrent clairement qu’il n’y a pas de disparition du désir d’entreprendre, bien au contraire. Pour 70 % des Français, les parcours les plus enrichissants sont de créer son entreprise ou d’exercer plusieurs métiers. S’il y a d’un côté un désir de travailler, et de l’autre une volonté d’entreprendre, comment se fait-il qu’il y ait une crise du travail en France ? Parmi les pays d’Europe, la France se classe du point de vue des salariés dernière pour la « liberté de prendre des décisions dans son travail »  et avant-dernière pour la « satisfaction dans son travail ». Les pays où les relations du travail sont hostiles du point de vue des managers sont précisément les pays où les employés sont malheureux. Pourquoi les employés sont-ils malheureux ? Parce qu’ils ne sont pas assez libres de prendre des initiatives et parce que leur travail n’est pas assez reconnu au sein de leurs entreprises. La France reste un pays où les hiérarchies sont rigides et le management autoritaire. D’un côté, des syndicats figés dans une attitude de conflit. De l’autre, une tradition managériale où dominent le paternalisme et le capitalisme familial, avec un goût immodéré pour la hiérarchisation des rapports sociaux. Or les pays où les relations du travail sont historiquement conflictuelles sont aussi ceux où le chômage a le plus augmenté depuis trente ans. Leur taux d’emploi est bas, ils ne parviennent pas à créer des PME innovantes, ils n’investissent pas efficacement dans la formation professionnelle. On pourrait, par exemple, définir un label de qualité certifiant les bonnes pratiques d’une entreprise, ce qui lui donnerait droit à de meilleures conditions de crédit et à un accès privilégié aux appels d’offres sur les marchés publics.

Mon commentaire : on pourrait surtout investir dans la formation managériale et apprendre à nos sacro-saint managers autocrates à apprécier, Complimenter, Coopérer, Déléguer, Ecouter, Encourager, Epauler, féliciter, Partager, Prendre plaisir, reconnaître le travail de leurs collaborateurs, mieux utiliser leurs compétences et leurs talents.  Pour plus d’efficacité on peut aussi apprendre aux équipier à devenir bons et donc faire progresser le degré de maturité des équipes.  C’est la rentrée et les bonnes résolutions se prennent dès maintenant pour la formation et le coaching des managers et de leurs équipiers ! Bonne Rentrée !

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